Quelle est votre fréquence de communication ?
Elle diffère selon qu'on est visuel, auditif ou... tactile.
Mag. Croissance - Mars 1995
Par Isabelle David

La façon dont nous percevons tout ce qui nous entoure constitue le point de départ de notre façon de communiquer.  Et c'est grâce à nos canaux sensoriels : vue, ouïe, odorat, toucher, goût, que nous pouvons le faire.  Un scientifique qui s'est penché sur la question, le Dr Yves Lafontaine, partageait le monde entre auditifs et visuels.  Les auditifs sont sensibles aux sons.  Ils "entendent" tout ce avec quoi ils sont en contact.  Ainsi, ils "écoutent" une émission à la télé, contrairement aux visuels qui eux, la "regardent".  Un auditif perdu dans une ville étrangère saura instinctivement où sont le nord et le sud, par exemple, alors que pour un visuel, ces notions sont vagues.  Ce dernier trouvera facilement son chemin si on lui dit de tourner dans la prochaine rue à gauche, puis à droite, ou encore s'il a vu certains points de repère; il n'entend rien aux cartes ou aux plans, trop abstraits pour lui.  Un auditif entend (dans le sens de comprendre) ce que vous lui dites, alors qu'un visuel vous répondra qu'il voit ce que vous voulez dire...  Lors d'une discussion, un auditif sera sensible aux seules idées exprimées; alors que pour un visuel, ces dernières devront être illustrées d'une démonstration sur papier ou encore par un exemple pris dans la vie de tous les jours.

Le Dr Lafontaine a observé que dans toutes les familles, selon le rang de leur naissance, les enfants sont tour à tour visuels ou auditifs, et qu'un couple harmonieux est composé de conjoints qui se complètent sur ce plan.  Si votre père est un auditif, il y a fort à parier que votre mère est visuelle, et vice versa.  Il faut donc regarder celle-ci pour capter son attention ou lui montrer qu'on l'écoute, alors qu'on parle à celui-là tout en faisant autre chose.  Votre père peut prendre son déjeuner tout en lisant son journal et en participant à la conversation alors que pour votre mère, qu'il faut regarder lorsqu'on lui parle, cela démontre qu'on ne s'intéresse pas vraiment à ce qui se dit à table.
 

LE BESOIN DE TOUCHER

D'autres auteurs ont ajouté une autre catégorie de gens : les "tactiles", soit ceux qui ont besoin de toucher afin d'établir le contact avec les autres.  En fait, les tactiles peuvent être des auditifs mais ils sont le plus souvent des visuels pour qui le fait de mettre spontanément la main sur votre bras pour vous parler est une façon de vous "voir".  Enfin, certaines personnes sont à la fois auditives et visuelles car au fil des années, selon ses expériences, on est appelé à développer les deux facettes, particulièrement si l'on vit seul et qu'on n'a pas de "complément".  Mais il y a toujours chez chacun une tendance dominante.

Et vous ?  Diriez-vous que vous êtes un visuel, un auditif ou un "kinesthésique" (c'est-à-dire un tactile) ?  Peut-être voyez vous ou entendez-vous les choses grâce à votre dialogue intérieur (ce que vous vous dites) ?...  En plus de découvrir vos particularités sensorielles, ce test vous permettra de connaître les canaux que vous utilisez le moins, afin de les développer et d'améliorer ainsi votre façon de communiquer.
 

TEST PRATIQUE DE PERCEPTION SENSORIELLE

Répondez de façon spontanée aux questions suivantes en encerclant la lettre
correspondante et voyez le résultat dans le corrigé.

Source : I.D. Com International Inc.

1. Vous êtes en congé et il pleut :
A- Pour vous, la journée est "perdue";
B- Vous surveillez l'apparition de l'arc-en-ciel;  .
C- Vous aimez l'odeur de l'air et des feuilles mouillées;
D- Vous écoutez le bruit de l'eau sur le toit.

2. Dans un grand magasin, vous êtes agacé par :
A- Les annonces et promotions que l'on fait au micro;
B- Le changement de rayon des produits que vous achetez;
C- L'absence de vendeur ou de conseillère pour vous guider;
D- L'augmentation des prix.

3. A la station libre-service :
A- Vous vous fiez au son du dispositif d'arrêt de la pompe;
B- Vous surveillez au cadran la quantité et le prix;
C- Vous profitez de cette pause pour prendre une bouffée d'air;
D- Vous calculez votre consommation depuis le dernier plein.

4. En voiture, lorsque vous ne conduisez pas :
A- Vous écoutez la radio;
B- Vous en profitez pour regarder le paysage;
C- Vous êtes relaxe et détendu;
D- Vous avez tendance à conduire à la place du chauffeur.

5. Un chien ou un chat réclame vos caresses :
A- Vous ne comprenez pas trop ce qu'il vous veut;
B- Vous le prenez dans vos bras sans aucune gêne;
C- Vous caressez doucement sa fourrure;
D- Vous n'aimez pas trop ce contact.

6. Dans une foire, un cirque ou une exposition :
 A- Le bruit des machines et des gens vous agresse;
B- La diversité et les couleurs des étalages vous charme;
C- Vous vous mélangez à la foule qui se presse à un kiosque;
D- Vous vous rappelez d'autres événements semblables.

7. Dans une salle de danse ou de spectacle :
A- Vous trouvez la musique trop bruyante;
B- Vous observez surtout les effets de l'éclairage;
C- Vous sentez toute de suite s'il y a ou non de l'ambiance;
D- Vous avez pris soin de réserver une table, bien sûr...

8. Au restaurant, vous appréciez tout d'abord :
A- L'ambiance créée par la musique;
B- La décoration de la salle à manger;
C- Le confort des chaises;
D- La variété et l'abondance du menu.

9. A votre réveil, vous remarquez :
A- La sonnerie de votre réveille-matin;
B- La lumière du jour à travers la fenêtre;
C- Qu'il vous faut quitter la chaleur de votre lit;
D- Vous anticipez ce que vous avez à faire aujourd'hui.

10. Dans le métro, le train, l'avion ou l'autobus :
A- Vous écoutez les conversations des gens;
B- Vous observez les autres passagers;
C- Vous trouvez qu'il fait chaud ou froid;
D- Vous êtes plongé dans vos pensées.

11. A l'intérieur d'une église, vous êtes frappé :
A- Par la qualité du silence;
B- Par la pénombre et la lueur des cierges et des vitraux;
C- Par l'odeur de la cire ou de l'encens;
D- Par rien de précis.

12. Vos voisins reviennent de voyage :
A- Vous pensez au bruit, qui va recommencer;
B- Vous trouvez qu'ils ont l'air reposé;
C- Vous êtes bien content pour eux;
D- Vous songez à vos prochaines vacances.

13. Sur la plage, votre attention est captée par :
A- Le bruissement des vagues et les cris des oiseaux;
B- La beauté du paysage et de l'environnement;
C- L'odeur de l'air et des embruns;
D- Vous analysez l'heure et l'à-propos de votre promenade.

14. Dans votre bain ou votre douche :
A- En paix, vous y chantez ou écoutez de la musique;
B- Vous rêvassez doucement;
C- Vous aimez la douceur de l'eau chaude sur votre peau;
D- Vous savez exactement pourquoi cela vous détend.

15. Vous achetez un vêtement :
A- Parce que sa valeur et son prix vous satisfont;
B- Parce que vous voyez qu'il vous va bien dans la glace;
C- Parce que c'est le plus doux et le plus confortable;
D- Parce qu'il vous paraît éminemment pratique.

SOLUTION : Attribuez un point à chaque A, deux à chaque B, trois à chaque C et quatre points à chaque D.  Faites la somme.

EXPLICATION : si vous totalisez moins de 20 points vous êtes auditif.  Si vous avez entre 21 et 35 points : vous êtes visuel.  Entre 36 et 45 points : vous êtes kinesthésique.  Plus de 45 points : vous vous fiez à votre "dialogue intérieur".  Il est possible aussi que vous soyez un auditif ou un visuel qui a développé son côté complémentaire et... qui a tendance à rationaliser...

Isabelle David,
Maître Enseignant Certifié en PNL

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J'ai mal à l'âme
Journal "C'est arrivé demain"
par Isabelle David

"J'ai tout pour être heureuse, une maison, un mari, une famille qui m'aime, un travail, une auto, une indépendance financière.  Je voyage et rencontre des gens intéressants et je n'ai pas à m'inquiéter pour les finances.  Pourtant, je ne me sens pas bien; je suis démotivée et j'ai l'impression de manquer quelque chose d'important dans ma vie.  Je suis triste plus souvent qu'autrement et je sens le poids énorme des responsabilités.  Je ne fais pas ce que j'aime, ma vie de couple n'évolue plus, je n'ai même plus de plaisir à prendre des vacances !  Si c'est ça la vie, à quoi bon."

Voici ce que m'a dit tout dernièrement une participante à un stage que j'animais. A la fin de la formation, elle c'est approchée de moi, a baissé les yeux, presque honteuse de ce qu'elle allait me révéler, a pris une bonne respiration pour se donner du courage et m'a partagé son secret.  Car pour elle c'était un secret qu'elle avait gardé depuis longtemps ne sachant pas quoi faire pour changer sa vie et se sentant coupable de ne pas être heureuse alors qu'elle avait tout pour le devenir.  Elle pensait qu'elle n'avait pas le droit d'exiger plus, elle qui se considérait déjà choyée par la vie.

J'entends malheureusement trop souvent des énoncés de ce genre provenant de gens qui, aux yeux de la population en général, sont arrivés à atteindre ce qu'on appelle la réussite.  Ces personnes sont même dans certains cas enviées pour le style de vie qu'elles mènent, le prestige qui y est associé, ainsi que pour leurs acquis matériels et leur richesse financière.

Que se passe-t-il ?  Comment se fait-il que ces gens, qui sont souvent nos modèles de réussite, ne soient pas automatiquement heureux et qu'ils vivent une certaine désillusion qu'on pourrait qualifier de mal à l'être ou de mal à l'âme ?  Et quel est l'impact de cette situation sur nous qui n'avons pas nécessairement tout, ce que nous souhaitons pour être heureux ?  Si quelqu'un qui a tout est malheureux, que dire de nous avec nos difficultés d'argent, nos problèmes de couple et de physique mal en point ?

Comment est-il possible que quelqu'un ayant du pouvoir, la santé et de l'argent ne trouve pas cela suffisant pour le combler ?  En fait, selon nos croyances, avoir seulement un de ces critères devrait être assez pour installer le bonheur.  N'est-il pas vrai, comme on nous l'a si souvent dit, que si on a la santé tout va aller pour le mieux car le reste est moins important ?

Si je me fie à ce que des centaines de personnes m'ont confié pendant des années, il semblerait que non.  Même que tout récemment, ce mal à l'être, devenant plus présent dans notre société et étant accepté comme normalité de la vie, de plus en plus de gens avouent ouvertement qu'eux aussi le vivent, et ceci parfois même devant des auditoires bondés.

Ayant été formée aux sciences comportementales, à la Programmation Neurolinguistique et en devenant enseignante sur le plan international, il m'est vite apparu que ce mal à l'âme était planétaire; que nous cherchions de plus en plus, en tant qu'être humain, des outils pour nous sentir plus heureux, être mieux dans notre peau et développer une plus grande estime de soi qui nous permettrait d'atteindre l'ensemble de nos objectifs.

D'ailleurs, récemment, j'animais un stage  pour des gens d'affaires où je leur posais la question : "Qu'est-ce que la réussite pour vous ?".  Plusieurs m'ont répondu que la réussite pour eux c'était d'équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle.  Car créer une entreprise florissante c'est déjà très bien, mais ce n'est pas suffisant pour réussir sa vie si on n'a plus de temps pour soi, si on ne voit plus notre famille, si notre seul sujet de conversation se limite au travail.  Mais selon l'aveu même de ces gens d'affaires, très peu parmi eux ont réussi à maintenir cet équilibre entre les deux plans.

On commence de plus en plus à porter autant d'attention à la réalisation de soi au travail qu'à notre réalisation en tant que personne sociale.  Cependant, il nous manque des outils pour arriver à demeurer associé en tout temps avec notre raison d'être, avec ce qui nous motive à nous lever le matin et avec la flamme et la passion qui nous animent lorsqu'on se sent bien avec soi et nos différents choix de vie.

Ce sont justement des outils permettant la reconstruction au plan de l'être que nous aborderons lors des prochaines chroniques.  Nous y utiliserons la PNL, car cette approche offre une vaste panoplie d'éléments favorisant la joie de vivre et la libération de vieilles programmations et façons de penser inadaptées pour l'atteinte de nos objectifs de bien-être.  Nous verrons comment mieux maîtriser nos émotions négatives, nous découvrirons l'impact de nos croyances et décisions limitantes dans notre vie, nous découvrirons des modèles d'intervention pour changer des comportements inappropriés, nous apprendrons à reconnaître la charge émotive des mots que nous prononçons, et prendrons encore plus conscience de notre démarche personnelle dans sa globalité pour la réalisation de nos objectifs.

 Isabelle David,
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 

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La thérapie de la Ligne du temps:
une révolution dans le domaine thérapeutique
(la plus grande contribution de ces 25 dernières années)

Gazette officielle des thérapeutes - Octobre 97
par Isabelle David

Historiquement, la psychanalyse, basée sur le passé, fut le précurseur de toutes les thérapies.  Les thérapies psychanalytiques, dont le but était simplement l'acceptation de la psychose, duraient des années et demandaient beaucoup d'investissement, de temps et d'argent.

Le béhaviorisme et, plus tard, la thérapie behaviorale furent développés en réaction à la psychanalyse.  La thérapie behaviorale a ouvert la porte à une thérapie brève orientée vers le présent.  Par contre, la nature même de cette thérapie était simpliste car elle se réduisait à expliquer la psyché  humaine, si complexe, en terme de "stimulus-réponse" et d'intervention de renforcement.

Ce fut avec la venue de la psychologie humaniste et Carl Rogers, avec l'écoute active et le respect du modèle du monde de l'autre, que la thérapie a commencé à être plus positive dans son essence.  De son côté, Fritz Perls avec la Gestalt, dans les années 60, ouvre de nouveaux modèles avec humour et créativité.  Cette dernière approche thérapeutique créa un très puissant engouement dans la population et chez les spécialistes l'utilisant.  A cette époque, il devint d'ailleurs très à la mode de suivre une thérapie !

La Programmation Neurolinguistique, développée dans les années 70 par John Grinder et Richard Bandler, intègre la psychanalyse et le béhaviorisme dans son approche de thérapies brèves orientées vers le changement dans le présent et, si nécessaire, dans le passé afin de créer des déblocages.

La thérapie  de la Ligne du temps, mise au point au début des années 80 d'après les travaux de deux maîtres formateurs en PNL, les Drs. Wyatt Woodsmall et Tad James, est probablement la plus grande contribution de ces 25 dernières années au monde de la thérapie.  Trouvant ses sources aussi loin que dans les écrits d'Aristote, la métaphore de la Ligne du temps permet d'effectuer des changements autant dans le passé et dans le présent que dans le futur.  C'est un paradigme très flexible car il tient compte de ces trois aspects fondamentaux.  De plus, la thérapie de la Ligne du temps est orientée vers la transformation plutôt que vers le remède.

Le modèle de la Ligne du temps permet de donner un sens à notre expérience temporelle en plus de changer notre compréhension face à l'influence des émotions négatives et des décisions limitatives qui nous affectent.

La thérapie de la ligne du temps est utile pour:


La ligne du temps permet d'effectuer des changements au niveau des éléments de notre histoire personnelle. Ceci se fait en comprenant comment notre cerveau encode et emmagasine nos pensées et les différentes informations dans notre mémoire.  Il s'agit de savoir comment les individus différencient une mémoire passé d'un rêve futur.

Avec la thérapie de la Ligne du temps, nous avons un outil qui nous permet de résoudre des événements passés significatifs et ce, en concordance avec la façon dont opère déjà notre inconscient.  Nous avons également la capacité de relâcher efficacement et rapidement des émotions négatives qui sont ancrées dans ces mémoires.  Evidemment, relâcher de nom-breuses émotions négatives de la mémoire de quelqu'un, aura un impact majeur sur le comportement de cette personne.

Pensez-y un instant !  Quel est l'impact dans votre vie lorsque vous relâchez toutes les frustrations étant associées à un souvenir tout en préservant les appren-tissages positifs ayant eu lieu auparavant ?

 Ou bien qu'arriverait-il si vous relâchiez la colère, la culpabilité, la tristesse ou toute  autre  émotion négative ?  Qu'arriverait-il si cela serait fait par une portion significative de la population ?  Pensez-vous que cela ferait une différence dans le monde ?

Maintenant que vous êtes retournés dans le passé et que  vous avez effacé cette vieille décision que vous aviez prise de façon inconsciente, vous installez une nouvelle décision et façon de faire qui vous soutient dans ce que vous voulez faire et qui vous voulez être.  Que se passe t-il ?  Imaginez cette technique appliquée à une grande portion de la population !

Vous pouvez maintenant créer votre futur comme vous le voulez, avec le même processus, tout aussi puissant, que pour éliminer une décision limitative ou des émotions négatives.  Si ce n'est pas  déjà fait, ne souhaiteriez-vous pas y parvenir ?  Ces trois techniques sont les bases fondamentales permettant de comprendre les théories de la Ligne du temps, telles qu'elles sont enseignées aujourd'hui. Devenez des pionniers en libérant l'esprit humain des barrières que sont les émotions négatives et les décisions limitatives.

(sources: Wyatt Woodsmall et Tad James - co-créateurs du Time Line Therapy et Julie Silverthorn - directrice de l'Association du Time Line Therapy).

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 

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Réussir son Etre en Affaires
Magazine Propos du Réseau des Femmes d'Affaires du Québec
(Vol. 9, no. 2, Hiver 2000)

Réussir en affaires est-il seulement la panacée des abuseurs, des profiteurs, des menteurs et des sans scrupule ?  Comment résoudre l'impasse du milieu traditionnel des affaires ?  Comment faire des affaires sans se faire avoir ou sans être un requin vorace attaquant sa proie ?  Nos modèles traditionnels de PDG de compagnie ressemblent plus souvent à ceux d'un tyran et tortionnaire, plutôt qu'à ceux d'un être épanoui et généreux.  Comment peut-on espérer créer des gens d'affaires sains et heureux, si ce que nous montrent les marchés internationaux et la mondialisation, est que la réussite financière passe par la trahison et l'envie ?

Qui parmi nous désire réellement être reconnu, comme étant une personne inhumaine et sans respect aucun pour ses employés, collègues et compétiteurs ?  Très peu d'entre nous en fait et très peu se sentent à l'aise dans ce monde financier.  Alors certains décident d'être hors norme et de faire des affaires différemment.  D'autres, à cause du conflit que cela crée avec eux-mêmes, n'arrivent pas à atteindre la réussite qu'ils savent qu'ils méritent.  Certains dissocient la vie professionnelle et leur vie personnelle, créant ainsi des expressions du genre: "Je suis dur en affaires c'est vrai, mais c'est nécessaire, sinon je ne survivrais pas.  Ma nature cependant, est d'être doux comme un agneau".  On devient différent, à la limite une autre personne, selon le contexte.  Et même si très peu souhaitent réussir en affaires et échouer leur vie personnelle, malheureusement cela est souvent le cas.
Le titre de patron, de directeur, de cadre ou de gérant est parfait pour se faire détester au travail et pour créer des embrouilles avec les amis et la famille.  Et que dire si on réussit !  On est alors jugé par plusieurs autour de nous et on perd alors des liens affectifs importants.  Ce qui est très douloureux et difficile à vivre.  Si on ne réussit pas en affaires, alors la frustration, la culpabilité ou la colère s'installe au travail et fait place à un manque de motivation chronique.

D'une façon comme d'une autre, réussite financière ou non, il est rare qu'une personne en affaires est heureuse de l'être, si cela met en péril l'atteinte de ses objectifs de vie.  Comment se fait-il qu'on en arrive là ?  Est-il obligatoire de réussir seulement un aspect de notre vie et de compromettre tous les autres ?  Bien sûr que non.  Alors que se passe-t-il ?  Nous oublions l'essentiel, qui est l'atteinte de notre mission de vie et le respect du chemin qui est le nôtre.

Soyons en affaires avec notre coeur et notre âme et permettons-nous de réussir financièrement, malgré le fait d'être une bonne personne !  Il est crucial, pour réussir son être en affaires, d'appliquer nos réponses aux questions fondamentales suivantes:

Qu'est-ce qui est important pour moi dans ma vie ?  Ce que je vis présentement est-il en lien avec ma légende personnelle ?  Que dois-je faire pour atteindre mon but de vie ?  Ces réflexions permettent d'harmoniser notre vie professionnelle et font ainsi mentir les schémas traditionnels de gens d'affaires dénués d'humanité.  Nous devenons alors une meilleure personne d'affaires, ce qui demande de devenir un meilleur être humain.  Si l'on souhaite réussir dans tous les aspects de notre vie, nous devons définir clairement nos rêves, espoirs, valeurs et croyances.  Ceci, dans le but de se réaliser et de réaliser le but ultime de notre vie.  Comme Montaigne l'a si bien dit: "Le chef-d'oeuvre glorieux de l'homme est de vivre selon sa raison d'être".  Encore faut-il la découvrir, ce qui est fondamentalement important pour nous.  Quel est le sens que nous donnons à notre vie ?  Pourquoi choisissons-nous d'être en affaires ?  Quelle est notre définition de la réussite ?

Lors de conférences et ateliers que j'anime pour les gens d'affaires, je leur pose souvent la question: "Qu'est-ce qui est important pour vous, dans le fait d'être en affaires ?" et j'ai régulièrement entendu des: "Je le fais pour me faire plaisir", "J'aime relever des défis", "Je chéris mon autonomie", "Je m'affirme", "Ca me valorise".  Notre motivation, qui est ce qu'il y a de plus fondamental en nous, provient rarement de l'argent seul.  "Faire des sous" est très peu cité comme élément de motivation et lorsqu'il l'est, il ne vient que loin après d'autres valeurs et ce, même pour les gens d'affaires très fortunés.  Mais vous, qu'est-ce qui vous pousse de l'avant ?  Définissez et découvrez les émotions qui donnent un sens à votre vie en répondant aux questions suivantes:

A) J'aimerais vivre dans un monde ...  Ma vision de vie est de créer un monde ...
B) Ce que j'aimerais faire (ou ce que je fais), afin d'offrir ma contribution aux autres est ...  Je vais le créer en faisant ...
C) Les qualités qui me décrivent le mieux sont ...  Je vais manifester ...  tout en vivant ma mission.

Reprenez les énoncés des points A, B et C et composez une phrase qui reflète votre mission de vie.  Maintenant, il ne reste qu'à l'appliquer aux domaines des affaires, afin de réussir votre être dans ce secteur de votre vie.  Vous serez le preuve vivante, comme quoi on peut faire des affaires et en même temps être en affaires avec soi.

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 

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Les problèmes d'éthique en affaires ça commence à faire !
Par Isabelle David

Dans un marché où tous les coups semblent permis, où la corruption est présente et la manipulation souvent reine, est-il payant d'être honnête ?  Peut-on respecter nos valeurs personnelles en étant soucieux du bien commun et de celui de l'entreprise ?  Comment peut-on concilier nos besoins et ceux du domaine des affaires ?  Peut-on être propriétaire d'une entreprise éthique et demeurer en affaires ? Qu'est-ce que le respect en vente ? Comment en tant que consommateur peut-on éviter de se faire manipuler ?  Tant de questions qu'il est légitime de se poser  car les enjeux croissants d'argent et de pouvoir nous mènent à questionner les comportements des entreprises et de certains de leurs employés.  C'est la crise éthique !

Sujet chaud à travers le monde, l'éthique ou le manque d'éthique du milieu du travail à un impact majeur sur le monde des affaires de demain.  Partout sur la planète des dirigeants d'entreprise se positionnent en faveur de l'éthique : "Je suis inquiet pour la génération suivante.  Les jeunes ont des affaires une vision western : gagne celui qui tire le plus vite.  Pour être riche il faut être malhonnête..." (témoignage de responsable d'entreprise en France.) Même chez nous les questions sur l'éthique et le changement des mentalités sont essentielles "Je suis persuadé qu'elle (l'éthique) doit être accomplie dans les plus brefs délais, si nous voulons que nos successeurs - la jeunesse d'aujourd'hui - évitent les pièges du "Je m'en-foutisme" traditionnel, et contribuent à bâtir une société plus respectueuse de la dignité de chaque être humain " (Donald G. Wayland, Université Laval)

Mais comment se vit donc l'éthique et la déontologie au travail si on est propriétaire d'une entreprise et à quels problèmes sommes-nous confrontés ?

Se peut-il que réussir en affaires est seulement la panacée des abuseurs, des profiteurs, des menteurs et des sans scrupule ?  Comment résoudre l'impasse du milieu traditionnel des affaires ?  Comment faire des affaires sans se faire avoir ou sans être un requin vorace attaquant sa proie ?  Nos modèles traditionnels de PDG de compagnie ressemblent plus souvent à ceux d'un tyran et tortionnaire, plutôt qu'à ceux d'un être épanoui et généreux.  Comment peut-on espérer créer des gens d'affaires sains et heureux, si ce que nous montrent les marchés internationaux et la mondialisation, est que la réussite financière passe par la trahison et l'envie ?

C'est pas toujours facile mais il est essentiel et payant d'être honnête.  Les valeurs morales telles que ne pas trahir sa promesse, ne pas voler, ne pas chercher la vengeance, respecter la confidentialité et la liberté des autres, ne pas abuser de son pouvoir, éviter les conflits d'intérêt, ne pas intimider, frauder, faire du chantage, ne pas faire de marketing abusif, etc. sont quelques éléments importants de l'installation d'un climat de confiance.  L'éthique en affaire c'est la valeur ajoutée qui propose des actions permettant l'augmentation de la productivité et de la performance de l'entreprise.  C'est l'établissement d'un climat de commun accord entre tous les intervenants au travail.  C'est la transparence et la communication efficace qui permet à chacun de se respecter dans sa différence et d'agir en lien avec les valeurs et la culture de l'entreprise.  Bref, l'éthique en affaires c'est d'être en affaires avec soi, avec nos collègues, avec nos clients et fournisseurs et avec l'entreprise qui nous embauche.  Cela requiert parfois des efforts afin de modifier les comportements et prendre le virage de l'éthique.

L'éthique commence par soi, par notre perception de ce qu'est l'éthique, de nos valeurs, de notre morale et du respect de notre mission de vie, de cette légende personnelle qu'il nous est essentiel d'intégrer autant au travail que dans tous les autres domaines de notre vie.  Car en réalité qui parmi nous désire réellement être non-éthique ?  Être reconnu, comme étant une personne inhumaine et sans respect aucun pour ses employés, collègues et compétiteurs ?  Très peu d'entre nous en fait et très peu se sentent à l'aise dans le marché financier actuel.  Alors certains décident d'être hors norme et de faire des affaires différemment.  D'autres, à cause du conflit que cela crée avec eux-mêmes, n'arrivent pas à atteindre la réussite qu'ils savent qu'ils méritent.  Certains dissocient la vie professionnelle et leur vie personnelle, créant ainsi des expressions du genre: "Je suis dur en affaires c'est vrai, mais c'est nécessaire, sinon je ne survivrais pas.  Ma nature cependant, est d'être doux comme un agneau".  On finit par croire  l'adage : "les affaires c'est les affaires, il n'y a pas d'amis.".  On devient différent, à la limite une autre personne, selon le contexte.  Et même si très peu souhaitent réussir en affaires et échouer leur vie personnelle, malheureusement cela est souvent le cas.  Par contre, il est rare qu'une personne en affaires est heureuse de l'être, si cela met en péril l'atteinte de ses objectifs de vie.  Comment se fait-il qu'on en arrive là ?  Est-il obligatoire de réussir seulement un aspect de notre vie et de compromettre tous les autres ?  Bien sûr que non.  Alors que se passe-t-il ?

Nous oublions l'essentiel, qui est l'atteinte de notre mission de vie et le respect du chemin qui est le nôtre.  Soyons en affaires avec notre coeur et notre âme et permettons-nous de réussir financièrement, malgré le fait d'être une bonne personne !  Faisons la promotion de valeurs positives telles que l'honnêteté, la tolérance, la vérité, le respect, la loyauté, la rigueur, l'écoute, la collaboration etc..  Il est crucial, pour réussir son être en affaires, d'appliquer une éthique respectueuse de nos critères et de notre chemin de vie.

Répondez aux questions fondamentales suivantes:  Qu'est-ce qui est important pour moi dans ma vie ?  Ce que je vis présentement est-il en lien avec ma légende personnelle ?  Que dois-je faire pour atteindre mon but de vie ?  Ces réflexions permettent d'harmoniser notre vie professionnelle et font ainsi mentir les schémas traditionnels de gens d'affaires dénués d'humanité.  Nous devenons alors une meilleure personne d'affaires, ce qui demande de devenir un meilleur être humain.

Si l'on souhaite réussir dans tous les aspects de notre vie, nous devons définir clairement nos rêves, espoirs, valeurs et croyances.  Ceci, dans le but de se réaliser et de réaliser le but ultime de notre vie.  Comme Montaigne l'a si bien dit: "Le chef-d'oeuvre glorieux de l'homme est de vivre selon sa raison d'être".  Encore faut-il la découvrir, ce qui est fondamentalement important pour nous.  Quel est le sens que nous donnons à notre vie?  Pourquoi choisissons-nous d'être en affaires ?  Quelle est notre définition de la réussite ?

Lors de conférences et ateliers que j'anime pour les gens d'affaires, je leur pose souvent la question: "Qu'est-ce qui est important pour vous, dans le fait d'être en affaires ?" et j'ai régulièrement entendu des: "Je le fais pour me faire plaisir", "J'aime relever des défis", "Je chéris mon autonomie", "Je m'affirme", "ça me valorise".  Notre motivation, qui est ce qu'il y a de plus fondamental en nous, provient rarement du fait de faire des sous seulement.  "Gagner de l'argent" est très peu cité comme élément de motivation et lorsqu'il l'est, il ne vient que loin après d'autres valeurs et ce, même pour les gens d'affaires très fortunés.  Mais vous, qu'est-ce qui vous pousse de l'avant ?  Définissez et découvrez les émotions qui donnent un sens à votre vie en répondant aux questions suivantes:

A) J'aimerais vivre dans un monde ...  Ma vision de vie est de créer un monde ...
B) Ce que j'aimerais faire (ou ce que je fais), afin d'offrir ma contribution aux autres est ...  Je vais le créer en faisant ...
C) Les qualités qui me décrivent le mieux sont ...  Je vais manifester ...  tout en vivant ma mission.

Reprenez les énoncés des points A, B et C et composez une phrase qui reflète votre mission de vie.  Maintenant, il ne reste qu'à l'incorporer au domaine des affaires, afin d'appliquer votre processus décisionnel d'éthique.  Car nos choix éthiques reposent grandement sur notre vision du monde le meilleur.

Que l'on soit patron, employé, vendeur ou acheteur, dans un contexte d'éthique, le respect et la communication sont des éléments clés.  Ainsi dans une situation de confrontation ou de manque d'éthique on pourra utiliser un modèle d'intervention suivant des étapes saines respectant des principes important pour toutes les personnes concernées.  Prenant en considération que nous sommes influencés dès le départ par notre propre code de déontologie, voici un modèle fonctionnel d'intervention en éthique que vous pourrez utiliser au travail :

1. Identification claire du dilemme éthique.
2. Etablissement des faits et des personnes concernées.
3. Clarification des valeurs et vision étant en jeu ou en conflit.
4. Découverte des solutions possibles et de leurs conséquences.

L'application et la mise en place de processus d'intervention en éthique permettant de créer un monde plus humain où il fait bon vivre.  Ainsi, la morale des affaires est un enjeu important dans la réussite personnelle et professionnelle pour chacun de nous.  Alors disons ensemble : " Les problèmes d'éthique en affaires, ça va faire !".  Et passons à l'action en instaurant dans nos milieux encore plus d'honnêteté, de transparence et de respect.  L'éthique en affaires c'est l'affaire de tous.

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 

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L'influence des mots
Magazine Lumière - Octobre 98
Par Isabelle David

Si quelqu'un dans la rue vous interpelle en vous disant : "tu n'es qu'un imbécile, tu ne comprends jamais rien à rien.  Il n'y a rien à faire avec toi."  Vous vous demanderez sûrement si il n'est pas drogué, soûl, malade ou sénile.  Aucun personne "saine d'esprit" n'oserait dire ce genre de chose à un étranger.  Par contre, cette même phrase dite par votre patron, et hop ! vous embarquez dans des représentations mentales et dans une série d'émotions négatives.  Peut-être vous penserez : " oh! oh!, je risque de perdre mon emploi", ou bien "c'est vrai, c'est mon erreur, je suis un incompétent", ou bien vous exprimerez de la révolte : "c'est pas vrai, c'est de sa faute".  Tous des énoncés parfaits pour perturber la paix intérieure!

Et que dire de la même phrase prononcée par vos parents, lorsque vous aviez six ans.  En bon enfant que vous étiez, vous avez écouté ce que vos parents vous ont dit, et comme, pour la majorité d'entre nous, vous avez probablement fait ce qu'il fallait pour leur donner raison, même sans vous en rendre compte et sans le souhaiter.

Combien de fois j'ai rencontré des jeunes vivant des problématiques difficiles, m'avouer qu'ils s'étaient fait dire par leurs parents qu'ils étaient des incapables, des "pas bons", des "moins que rien".  Et bien, ils l'ont cru car ils le sont devenus.  Ce que les êtres près de nous transmettent par la parole, nous influence qu'on le veuille ou non.

En travaillant avec des détenus en milieu carcéral, je me suis également rendue compte du désastre émotif causé par l'influence négative des mots entendus au cours de l'enfance : "si tu continues comme ça, tu finiras par te retrouver en prison", "tu n'es bon qu'à causer des problèmes".  Et ce ne sont là que de maigres exemples de ce qu'ils ont entendu.  La plupart du temps, les expressions réellement utilisée par les parents tiennent du cauchemar et seraient censurées à n'importe quelle chaîne télévisée.  Ça ne pourrait pas passer à la télévision, mais ça se dit à la maison.

Saviez-vous qu'avant l'âge de 18 ans, nos enfants ont entendu plus de 18 000 mots négatifs.  Et d'après les études de Jack Canfield, spécialiste en estime de soi dans les écoles, un enfant d'âge scolaire reçoit en moyenne 460 commentaires négatifs ou critiques par jour contre seulement 75 commentaires positifs supportants.  De plus, un adolescent moyen aura déjà vu plus de 40 000 meurtres et 200 000 actes de violence à la télévision avant de devenir adulte.  Il n'est pas surprenant qu'avec tant de paroles chargées négativement, que nous développions des problèmes d'estime de soi, sans compter les autres...

Avec tant de mots toxiques en circulation, nous avons tous une responsabilité langagière envers les autres êtres humains. Etant donné que nous communiquons par la parole, pourquoi ne pas la rendre encore plus efficace et constructive ?  Pourquoi ne pas utiliser des mots qui nous valorisent, nous stimulent et nous mènent au succès ?  Pourquoi ne pas éliminer totalement de notre vocabulaire les mots toxiques, c'est-à-dire ceux qui nous tuent à petit feux.  Nous communiquons verbalement tous les jours, alors pourquoi ne pas utiliser consciemment un vocabulaire enrichissant pour nous et qui affecte positivement tous les êtres que nous côtoyons ?

Soyons à l'écoute des mots que nous prononçons.  Remarquons leur impact négatif, neutre ou positif sur nous et nos pairs.  En choisissant judicieusement les mots que nous utilisons, nous pouvons transformer notre vie.  Nous changeons ainsi nos croyances et schémas ancestraux.  Cela nous permet de changer l'image de nous, qui est reflétée au monde extérieur, tout en changeant notre représentation du monde intérieur.

Et pourquoi ne pas faire comme l'a déjà expérimenté l'acteur Gérard Depardieu : "Quand j'ai commencé à répéter les mots que je désirais, j'ai ressenti les émotions qui leur correspondaient".  Ainsi nous pourrons fermer les oreilles aux mots toxiques et ouvrir la bouche au langage dynamisant.

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 
 

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Le langage qui fait du bien
Magazine Lumière - Février 99
Par Isabelle David


Le terme "communiquer" est de plus en plus à la mode car l'on ne se comprend plus nous-mêmes et l'on ne comprend plus les autres.  On cherche par tous les moyens de remédier à cette situation qui a des répercussions catastrophiques sur nos relations interpersonnelles.  Alors quoi faire pour développer une communication efficace ?  Comment dire aux autres ce que l'on pense, souhaite et désire ?

La première étape de toute bonne communication consiste à réaliser que nous passons continuellement des messages à travers le choix des mots que nous utilisons, le verbal, et que notre corps démontre notre pensée, le non-verbal. Le mode sur lequel nous avons le plus d'influence consciente et celui que nous pouvons maîtriser le plus facilement, demeure celui de l'utilisation des mots même s'il ne constitue que 7% d'une communication.  Mais quel 7 % important !

Chaque jour, nous utilisons des mots pour décrire nos états d'âmes, notre compréhension de la vie, notre interprétation de nos interactions avec les autres, bref, nous utilisons des mots qui nous influencent et qui influencent également tous les êtres que nous côtoyons.

Transformer notre façon de parler, voilà une façon dynamisante de communiquer.  Laisser aller les mots toxiques et le vocabulaire négatif et les remplacer par des mots qui nous valorisent, nous stimulent et nous mènent au succès est la voie du langage transformationnel.  Il s'agit d'utiliser les mots ayant le plus grand impact constructif pour créer une communication saine et d'éviter la terminologie négative.

Afin de reformuler notre pensée en terme de paroles plus positives, il est essentiel de remplacer certains mots par d'autres, tout en disant la vérité.  Par exemple, le fait de dire "Je vais bien" pour remplacer  "J'ai le cafard", n'est pas considéré comme un langage dynamisant, car il renie la vérité de ce que l'on ressent ou vit.  Nier la réalité n'a jamais aidé personne à être mieux, ni à se faire respecter.  Ainsi, "Je suis en colère" ne se transforme pas par "Je suis calme" mais plutôt par une autre expression qui décrit exactement ce qui est présent comme par exemple "Patrick ne m'a pas dit la vérité à ce sujet et cela m'a beaucoup déplu".  De plus, il est important de découvrir l'intention positive sous-jacente aux mots ou à l'expression utilisée : "Je suis fatigué" pourrait se transformer en "J'ai besoin de vacances" ou par "J'ai envie de me reposer" et devient ainsi une affirmation de ce que l'on veut ou souhaite plutôt qu'une imposition d'une irréversible situation. Changer l'expression permet d'accéder à la responsabilisation et à l'acceptation de nos choix de "ne pas se reposer pour l'instant" par exemple, plutôt que de subir "la fatigue".  Cela favorise l'estime de soi, fait du bien et a un impact émotif plus constructif.

La formulation positive n'est pas seulement une vision optimiste des choses et n'est certainement pas une pensée magique non réaliste, mais plutôt un moyen d'induire un comportement et une attitude qui facilitent grandement la communication entre soi et les autres. Donc le  choix des mots que nous utilisons aura un impact sur les résultats que nous escomptons surtout par l'utilisation de la terminologie à la négative tels que les "ne pas".  (Essayez de "ne pas" imaginer un éléphant bleu avec des pois jaunes !)  Ainsi, "Je ne dois pas m'énerver" est traduit par le cerveau par "Je dois m'énerver".  Un simple "Ne va pas jouer autour de la piscine" et quelques minutes plus tard le petit tombe dans la piscine !  Afin d'éviter ces incompréhensions du cerveau, il est de mise de dire ce que l'on veut, plutôt que ce que l'on ne veut pas.  "Je ne veux pas être malade" se transformera par "Je veux être en santé".  Par contre, dans le même ordre d'idées, il est préférable de dire "Je ne suis pas riche" que d'affirmer "Je suis pauvre", et "Je ne suis pas belle" a moins d'impact négatif que "Je suis laide". A vous d'utiliser la terminologie à la négative de façon positive.

Communiquer, c'est échanger et mettre en commun pour le mieux de chacun.  L'utilisation de mots qui nous font du bien, de par la mise en application des mots de remplacement plus sains, permet d'affirmer ce que l'on veut et d'exprimer qui l'on est.  C'est bon et c'est gratuit !

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 
 

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La stratégie de Walt Disney
Est-ce qu'un rêve peut devenir réalité ?
Magazine Lumière - Juin 98
Par Isabelle David


"Afin que mon rêve se concrétise dans la matière j'ai collé une photo de ce que je désirais sur mon réfrigérateur et puis j'ai fait de la visualisation mentale.  De plus, j'ai fait "comme si" je l'avais déjà en lâchant prise et j'ai remercié à l'avance toutes les parties impliquées pour le cadeau que j'imagine avoir déjà reçu.  J'ai mis beaucoup d'énergie afin que mon rêve se manifeste physiquement.  Mais une année vient de passer et mon rêve n'est toujours pas devenu réalité.  Un jour peut-être ?"

Les rêves se réalisent-ils vraiment ?  Cela fait des années que je fais de la visualisation créatrice, que j'essaie d'être la plus positive possible, et parfois mes souhaits se matérialisent, mais la plupart du temps cela ne fonctionne pas.  Pourtant je sais que je mérite ce qu'il y a de mieux.  Que se passe t-il ?  Comment cela se fait-il ?

Nous culpabilisons ou nous frustrons parce que les efforts que nous mettons pour réaliser nos rêves n'aboutissent pas toujours.  Ou encore nous nous décourageons et abandonnons nos projets souvent avant même de les commencer !  Sans compter les autres personnes qui nous disent que nous n'y arriverons jamais, que ce n'est pas réaliste, que ça n'a aucun bon sens : "arrête donc de rêver et reviens sur terre !"  Mais en fait qu'est-ce qui empêche la matérialisation de nos souhaits ?

Walt Disney, le grand rêveur que nous connaissons tous, possédait le talent d'accomplir ses rêves.  Il avait trouvé le moyen qui lui permettait de créer des productions grandement appréciées du public en plus d'être de grands succès financier.  Sans oublier l'empire Disney qu'il a su mettre en place.  Quels sont les mécanismes et les outils qui permettaient à ce rêveur inconditionnel de transformer son rêve en une réussite internationale ?

Walt Disney avait développé une stratégie particulière et très efficace.  Il commençait par rêver à sa vision, puis organisait les possibilités de la réaliser et terminait par une critique et une évaluation logique des besoins nécessaires à sa réalisation.  D'ailleurs, selon un commentaire d'un animateur chez Disney : " En fait, il y avait trois Walt différents : le rêveur, le réaliste et l'emmerde...  Vous ne pouviez pas savoir lequel allait s'asseoir à la table de réunion."

Chacun de nous cohabitons avec le rêveur, le réaliste et le critique, ces trois parties qu'utilisait Walt Disney.  Par contre ces parties de nous n'apprécient pas toujours l'expertise de l'autre.  Il arrive fréquemment que notre rêve soit critiqué par notre sens analytique, notre petite voix intérieure, et ne peut ainsi se réaliser car les obstacles paraissent alors énormes et insurmontables: "Voyons donc, tu sais bien que tu n'y arrivera jamais!".  Les conflits entre ces différentes parties de nous empêchent nos rêves de devenir des réalités.  On n'a pas besoin des autres pour s'empêcher de réaliser nos propres rêves, notre sens critique réussit très bien à le faire tout seul !

Mais comment peut-on rêver comme Disney et à la fois se faire des alliés des divers aspects de soi ?  Voici la stratégie qu'il utilisait et qui l'a rendu célèbre.  Choisissez un rêve et complétez la phrase : "je veux...".  Devenez ensuite le rêveur.  En ayant les yeux qui regardent vers le haut visualisez-vous en train d'accomplir votre souhait.  Maintenant, en tant que réalisateur, associez-vous à l'objectif et ressentez les émotions y étant reliées.  Que faites-vous lorsque vous réalisez ce rêve ?  Que se passe-t-il ?  Passez ensuite au critique, regardez la réalisation et analysez ce qui est satisfaisant et ce qui ne l'est pas.  Ensuite posez-vous la question : "en tant que producteur, de quoi ai-je besoin pour que mon rêve se réalise ?"  Puis intégrez les trois parties, soit le rêveur, le réalisateur et le critique, en négociant tout ajustement et complétez par une entente mutuelle.  Maintenant que tous les aspects de vous mêmes sont alignés vers le même objectif il ne reste qu'à être un peu patient !  Et le rêve se réalisa.

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 

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Comment communique-t-on ?
Magazine Propos du RAFQ
Par Isabelle David

Vous avez déjà entendu dire que la plupart des problèmes majeurs des entreprises sont causés par une mauvaise communication entre collègues, associés, employés, ainsi qu'avec nos clients.  Et que dire de notre façon de communiquer avec nous-mêmes !

Mais en fait, qu'est-ce que communiquer efficacement ?  Comment faire pour exceller en tant que communicateur afin de faciliter l'atteinte de nos objectifs d'affaires ?

Et bien, d'après les travaux d'Albert Mehabian, effectués à l'Université de Pennsylvanie en 1970, l'essentiel de notre communication se fait en dehors de notre champ de conscience : 55 % de la communication est constituée de notre physiologie; posture, gestes, rythme de respiration..., 38 % de celle-ci est en liens avec la tonalité, notre intonation, le timbre, volume, rythme... et seulement 7% de la communication est réalisée par les mots que nous exprimons verbalement.

Ainsi notre langage non-verbal produit plus d'impact sur notre interlocuteur que le contenu ou la forme de notre discussion.  Donc la principale qualité d'un bon communicateur ne se trouve pas uniquement dans le contenu de ce qu'il dit, mais plutôt dans la manière (comment) dont il le dit.  Soyons ce que nous disons !

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL
 
 
 

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Les maux des mots
On peut détruire sa vie ou même le monde... en parlant !
Mag. Croissance - Décembre 94 / Janvier 95
Par Isabelle David

On entend souvent dire que "le monde est malade !".  Mais, la plupart du temps, c'est nous qui le rendons tel.  En fait, notre seul langage quotidien, même lorsqu'il ne dépasse pas le stade de la pensée, y contribue.  Les mots et les expressions que nous utilisons couramment influencent à la fois notre attitude et notre comportement envers les autres.  La parole est pouvoir.  Elle peut faire autant de dégâts qu'une bombe atomique ou s'avérer aussi bienfaisante que le meilleur des médicaments.  Il est essentiel de redécouvrir les clés d'un langage sain pour le corps et pour l'esprit et éliminer de notre vocabulaire tous les mots "toxiques" et destructeurs.

Le pouvoir des mots est immense : dans plusieurs cas, ils  font la différence entre la réussite et l'échec.  Car non seulement les mots sont-ils la source de nos émotions mais ils nous portent à l'action.  Par exemple, la liberté dont jouissent aujourd'hui les  Américains est en grande partie tributaire de ces mots, prononcés lors de leur révolte contre l'Angleterre : "Dans le cours des grands événements humains, lorsqu'un peuple doit dissoudre les liens politiques qui les attachent à un autre...".  Cette simple déclaration d'indépendance a donné naissance à une grande nation.  Choisir judicieusement les mots pour décrire nos expériences de vie peut intensifier nos émotions ou les amoindrir.

Si vous faites un voyage merveilleux et n'avez que les mots "assez bien" ou même "pas pire" pour le décrire, vous risquez... de n'avoir rien à raconter de retour à la maison !  Les personnes qui ont un vocabulaire pauvre ou inapproprié (nous connaissons tous quelqu'un qui trouve tout "écoeurant") appauvrissent leurs expériences de vie.  Et cela, non seulement dans leur communication avec les autres mais aussi avec elles-mêmes.  Faut-il rappeler que la pensée est formée de mots qui sont en quelque sorte projetés sur un "écran intérieur" ?  "Détester" votre travail ou votre apparence vous fera passer votre vie dans la haine, (même si ce n'est pas ce que vous voulez dire...).  Alors qu'affirmer : "je préférerais faire autre chose" ou "j'aimerais changer mon physique", en plus d'être meilleur pour votre moral, risque de vous faire passer à l'action et changer effectivement les choses.

Les émotions négatives, suscitées très souvent par des mots négatifs, nous détruisent.  Au lieu de dire: "je suis en colère" ou "cela m'enrage !", est-il préférable de dire : "cela m'ennuie un peu" ou "cela m'indispose".  Car la colère empêche de voir clair et la rage fait perdre le contrôle.  Et les gens qui agissent ainsi sont quasi assurés de perdre.  Changer les mots pour la décrire changent notre expérience.  Les mots peuvent nous vider de notre énergie ou, au contraire, la décupler.  Car notre cerveau aime le plaisir et déteste la souffrance.  Être "déprimé" ne peut que nous paralyser; alors que si on se dit plutôt  qu'on est "à un point tournant", eh bien ! ça va déjà mieux et on peut faire quelque chose.

DES ADOUCISSEURS

L'importance que nous  accordons aux étiquettes  modifie profondément notre perception de la réalité.  Ainsi, plusieurs personnes  aux Etats-Unis voyaient le communisme comme un danger mortel... tout en ne sachant pas du tout ce que c'était.  Durant les années cinquante, il suffisait de qualifier quelqu'un de ce terme pour qu'il devienne ostracisé et finisse en prison, dans un hôpital psychiatrique ou s'exile...

De la même façon, dès qu'une maladie est nommée, on peut remarquer que l'état du malade se détériore.  Apprenez à quelqu'un qu'il est atteint de "cancer", de "sclérose en plaques" ou de "maladie cardiaque" et son système immunitaire se mettra à se détériorer.  Dites à quelqu'un qu'il est laid, maladroit et stupide et... il agira de telle façon que ces qualificatifs se vérifieront.  Si vous dites que vous "mourez de faim" au lieu de dire que vous avez "un peu faim", vous mangerez probablement trop.  Dire à un employé ou à un enfant qu'on n'est "pas content" le mettra sur la défensive, préoccupé de se justifier.  Le temps que l'on débatte qui a raison et qui a tort... ne règle pas la situation.  Alors que dire que "quelque chose nous préoccupe un peu et qu'il serait bon d'en parler", diminue l'intensité du champ émotionnel et permet de régler le cas plus facilement.  Et... cela évite surtout de dire des choses que l'on risque de regretter par après.  Car amoindrir sa souffrance passe par l'adoucissement de celle des autres...
 

LE VERBE SE FAIT CHAIR

De tous temps, les maîtres spirituels ont demandé à leurs disciples de ne pas s'abandonner à des idées noires et à des pensées malsaines et exigé de contrôler leurs paroles.  Toutes les religions insistent sur l'importance des mots, dont l'influence sur leurs ouailles est reconnue par les prêtres.  Car c'est connu: "le verbe crée !".

Quels maux cachent les mots ?  Certaines phrases, structures et expressions nous aliènent.  Généralisations, omissions ou distorsions émaillent de nos conversations et nous donnent une représentation faussée de la réalité.  Le langage transformationnel, ainsi que certains modèles issus de la linguistique en programmation neurolinguistique (PNL) et de l'hypnose érikonienne, rejoignent à ce propos les anciennes traditions spirituelles.  C'est une technique de changement à la fois simple et efficace, qui se manifeste à travers ce que nous utilisons le plus : la parole.

La majorité d'entre nous avons appris à nous exprimer de façon incongrue et inefficace.  Par exemple, nous sommes habitués à dire ce que nous ne voulons pas au lieu d'exprimer ce que nous voulons.  Par conséquent, nous nous éloignons de notre but au lieu de nous en rapprocher.  De plus, nos conversations sont très souvent émaillées de formules négatives et de mots "toxiques" et limitatifs au lieu de termes dynamisants.  Et cela, sans compter que nous ne disons pas toujours le fond de notre pensée, ni exactement ce que nous voulons.

Afin d'y remédier, il importe de dire ce que l'on veut, de formuler sa pensée de façon positive et... de changer d'état tout en se permettant de redécouvrir l'importance d'un langage sain.

Chacun des mots que nous utilisons entre dans notre mémoire physiologique, elle-même reliée à l'apprentissage de ces termes et/ou à des émotions.  C'est tellement simple !  Nous n'avons qu'à être à l'écoute de nos paroles et corriger les failles qui s'y trouvent, afin de devenir plus positifs, plus heureux, plus agréables envers soi et envers les autres.  Ce n'est pas rien : cela peut tout simplement nous permettre d'atteindre les objectifs qu'on s'est fixés dans la vie.
 
 
 

1. DITES CE QUE VOUS VOULEZ

Allez vers ce dont vous voulez au lieu de ce que vous ne voulez pas.  On perd énormément d'énergie à fuir et/ou cacher les problèmes.  Par exemple, si vous êtes à la recherche de l'âme soeur, au lieu de dire : "Je cherche une personne qui n'est pas alcoolique, qui ne fume pas, qui ne...", vous devriez dire "Je cherche une personne qui est sobre, non-fumeur, qui ne..".

2. FORMULEZ-LE POSITIVEMENT

L'inconscient n'accepte pas la négation.  Si l'on vous enjoint de ne pas penser à un éléphant bleu avec une boucle rouge autour du cou, non seulement vous y penserez forcément en raison de l'interdit mais... pour arriver à ne pas se le représenter, votre inconscient devra tout d'abord le "voir", cet éléphant !... A chaque fois qu'on utilise une négation (ne pas), on obtient exactement l'effet contraire.  Par exemple, si vous dites à un enfant "Ne joue pas dans la rue !", il y a de très fortes chances pour qu'il s'y jette avec enthousiasme.  Alors qu'une phrase toute simple mais positive comme : "Joue sur la pelouse !" l'incitera davantage à obéir car cette recommandation est spécifique, formulée de façon positive et dit ce que l'on désire, plutôt que ce que l'on ne veut pas.
 

3. TENEZ COMPTE DE LA CHARGE EMOTIVE

Chaque mot que nous utilisons contient une charge émotive.  Et à chaque fois que nous l'utilisons, nous revivons cet état émotif; de là l'importance d'en contrôler l'influence.  Par exemple, dire : "Je suis triste" crée encore plus de tristesse dans notre subconscient.  Penser : "Je suis épuisé" nous rend encore plus fatigué.  Alors qu'il suffit d'utiliser des mots "dynamisants" pour modifier immédiatement son état.  Tout en disant la vérité, il importe de dire ce que l'on veut plutôt que ce-qu'on ne veut pas.  Par exemple, "J'apprends à me reposer", plutôt que : "Je suis épuisé"; "Je suis prêt à passer à autre chose" plutôt que : "J'en ai assez", etc.


 

Isabelle David
Maître Enseignant Certifié en PNL

 
 
 

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