Archives - Derniers Ateliers PNL à Namur

2000 et 2001

PNL et double contrainte

25 mars 2001:

La double contrainte est le fruit du travail du groupe dit de Palo Alto. Ce groupe dont a fait partie Gregory Bateson et dont un des noms les plus connus actuellement est Watzlawick (« Faites-vous même votre propre malheur ») a fortement influencé la PNL.

Durant cet atelier nous explorerons deux questions: comment crée-t-on une double contrainte et comment en sortir ?

L’atelier sera présenté par Marie-Paule Tintinaglia qui est formatrice PNL. Le sujet qu’elle nous propose est passionnant et est le fruit d’une synthèse de son expérience et de plusieurs séminaires parmi lesquels celui de Robert Dilts lors de sa venue à Bruxelles au printemps dernier et celui de Michel Kerouac il y a environ 2 ans.

La matière est généreuse et illustrée d’exercices. Il se peut donc que cet atelier donne lieu à une deuxième journée dont la date sera fixée lors de l’atelier du 25 mars.

Le principe de la double contrainte consiste à donner à quelqu’un une injonction telle qu’il y ait confusion entre le fond et la forme, entre le niveau et le méta-niveau.

Bruno Jarrosson, dans «Introduction à une Philosophie du Management» mentionne quatre méthodes qui permettent de mêler les niveaux logiques tout en camouflant le paradoxe de la double contrainte:en opposant l’implicite (le comportement) à l’explicite (le contenu du discours).

Par exemple, lorsqu’un enseignant rit en réprimandant un élève, celui-ci se trouve piégé entre deux réactions contradictoires: s’il prend l’enseignant au sérieux, il peut être accusé de manquer d’humour et s’il rit on peut lui reprocher son insolence.en qualifiant celui qui parle au lieu de discuter son propos.

La qualification mélange le contenu (le propos) et le contenant (celui qui tient ce propos).

Lorsqu’un enseignant reproche à un élève d’avoir mal agi parce qu’il est un enfant gâté, ce dernier ne peut réfuter le propos de son maître (un qualificatif n’a pas valeur d’argument).

En utilisant l’alternative illusoire, comme dans l’exemple: «Etes-vous un homme d’action ou un homme de réflexion?» Cette question place le récepteur du message dans l’impossibilité d’être à la fois homme d’action et homme de réflexion.en tenant des propos irréfutables (qui se piquent de tout expliquer, comme le fait de justifier par le complexe d’Oedipe l’amour ou la haine éprouvés par une mère.

L’Atelier PNL du 17 décembre 2000:
Les métaphores au sens de Lakoff

Nous avons découvert la notion de métaphore selon Lakoff et Johnson et nous découvrirons ensemble comment cela peut nous aider à mettre au point des techniques d’intervention intéressantes.

Selon Lakoff notre système conceptuel est essentiellement métaphorique c’est à dire que nous donnons sens à nos expériences en utilisant d’autres concepts plus concrets ou clairs pour nous

Exemple: une discussion est un voyage
« Jusqu’ici nous avons bien progressé »
« Ton raisonnement emprunte un chemin détourné »

Chaque métaphore poursuit l’objectif de donner sens à notre expérience.

Chaque métaphore vise à donner un éclairage, plusieurs métaphores permettent de nous faire entrevoir des aspects différents de l’expérience
ex: la métaphore une discussion est un voyage met l’accent sur le point de départ, la destination (objectif), le chemin suivi (qui peut être sinueux, abrupt, plat,…)

A partir de là, de la même façon que l’on travaille avec les équivalences concrètes on peut :

  • proposer une autre métaphore
  • modifier progressivement certains paramètres pour transformer notre représentation interne de la métaphore (ici le voyage) et ainsi l’expérience de la discussion.
  • mettre à jour ce que cache la métaphore, on obtient ainsi un effet de recadrage intéressant

Sur un plan plus linguistique, notre vocabulaire permet de mettre à jour les métaphores qui constituent notre carte du monde (un peu à l’image des prédicats VAKO qui révèlent nos régistres sensoriels privilégiés).

En les mettant en évidence on peut faire « émerger » les métaphores opérantes du sujet (métaphores dont il n’est pas toujours conscient) et s’en servir pour opérer un changement.

Durant cet atelier, un projet de réunion d’intervision a été retenu. Si cela vous intéresse contactez-nous

L’Atelier PNL du 19 novembre 2000: « prise de contact et tutti frutti »

Durant cet atelier nous avons eu l’occasion de revoir le modèle des niveaux logiques et de retravailler avec les métaphores. Nous sommes partis d’un travail de décodage d’un état-problème et nous avons fait un travail de métaphore partagée.

Nous avons également testé un modèle adapté par Marie- Laure permettant de construire un état ressource.

L’atelier s’est déroulé dans la convivialité. Le travail était très pratique, très concret. Bref encore un bon atelier!!

Le café PNL du 7 mai 2000: PNL et constructivisme par Jean-Luc Hostert (voir l’annonce)

Imaginez une brasserie: plafonds hauts, tables rondes en marbre, garçons avec le classique tablier blanc et le fond sonore habituel: musique de fond, bruits de conversation, voix des garçons qui répètent la commande au barman: « 1 café et 2 vittels! » et surtout la machine à café avec son bruit si caractéristique.

Il est 10 heures moins 20. Les participants arrivent par petits groupes. Certains se connaissent , d’autres viennent pour la première fois. On s’installe, on place les tables mais très vite il faut réaménager: plus de participants que prévus.
Allons nous être victimes du succès de ce premier café PNL ?

Il est 10 heures Jean-Luc Hostert est arrivé.

C’est la première fois qu’il va parler dans un tel environnement. C’est vraiment un café, reste à trouver le ton à donner à l’exposé pour que la PNL et le constructivisme trouvent place dans cet environnement. Et là, Jean-Luc fait montre de son talent de conférencier et de son aisance à aborder un sujet dont on sent tout de suite qu’il le passionne.

Son auditoire est captivé, quelques questions viennent émailler le propos de l’orateur et progressivement le sujet se dévoile. Jean-Luc nous fait le récit de sa manière d’aborder la PNL, du constructivisme, de la systémique. Personne n’a eu le temps de s’ennuyer qu’il est déjà passé midi. Et chacun de se séparer avec pour d’aucuns une envie de prolonger cette réflexion à d’autres occasions.

Et sur le sujet me direz-vous.

Le constructivisme est une épistémologie. Elle se base sur l’idée que la réalité n’est pas dans notre environnement . Nous construisons notre réalité. Elle est donc éminemment subjective et dynamique.
La PNL peut être appréhendée de diverses manières. Si l’on retient une approche à caractère prédictif, on s’en tient à penser en terme de causalité directe (et linéaire): ceci cause cela, l’ancre déclenche tel état interne, si on fait un recadrage en 6 pas on obtient ce résultat là,….

Une autre approche consiste à aborder la PNL d’une manière plus systémique. Lorsque le client entre dans le cabinet du thérapeute pour un problème donné, il va former un système avec ce thérapeute (et cela commencera même avant le premier rendez-vous). Ensemble, client et thérapeute vont co-construire une réalité.

Le thérapeute doit prendre conscience de ce que peut générer cette vision des choses car il peut être entraîné dans un rôle qui ferait de lui un agent de maintien de l’état problème proprement dit. Il est intéressant que le thérapeute s’interroge sur le comment il perçoit la réalité dont il a conscience, quelles sont les résonances qu’il peut ressentir.

La maxime qui dit que l’on ne peut percevoir que ce que l’on connait prend ici tout son sens (je pense que c’est Judith Delozier qui disait que si l’on sepromène avec un marteau on commence à voir des clous partout !).

Tout ceci n’exclut pas que l’on puisse appliquer des techniques , effectuer un travail avec des causes-effets linéaires. Les ancrages peuvent être efficaces, le recadrage en 6 pas peut être efficace. Mais il ne sont pas efficaces en soi, ils le sont dans un contexte donné, dans un système donné.

Et tout l’art du thérapeute consistera à rester ouvert à la subjectivité de sa réalité, et à se centrer plus sur le comment sa connaissance et les modèles (PNL et autres) qu’il maîtrise lui permettent d’appréhender la situation dans laquelle il ne peut résolument plus se considérer comme un observateur extérieur.

Ceci n’est qu’une réflexion globale sur ce que la rencontre a généré avec Jean-Luc Hostert mais qui je l’espère alimentera votre réflexion.

L’Atelier du 26 Mars 2000

Au menu de ce dimanche: les techniques de langage (recadrages, sleight of mouth,..) et les métaphores.

Nous nous pencherons donc sur quelques techniques de langage. Il y aura de la retrouvaille dans l’air (ex les recadrages) mais il y aura aussi de la découverte. Je vous présenterai succinctement la notion de métaphore selon Lakoff et Johnson et nous découvrirons ensemble comment cela pourra nous aider à mettre au point des techniques d’intervention intéressantes.

Selon Lakoff notre système conceptuel est essentiellement métaphorique c’est à dire que nous donnons sens à nos expériences en utilisant d’autres concepts plus concrets ou clairs pour nous

Exemple: une discussion est un voyage
« Jusqu’ici nous avons bien progressé »
« Ton raisonnement emprunte un chemin détourné »

Chaque métaphore poursuit l’objectif de donner sens à notre expérience.

Chaque métaphore vise à donner un éclairage, plusieurs métaphores permettent de nous faire entrevoir des aspects différents de l’expérience
ex: la métaphore une discussion est un voyage met l’accent sur le point de départ, la destination (objectif), le chemin suivi (qui peut être sinueux, abrupt, plat,…)

A partir de là, de la même façon que l’on travaille avec les équivalences concrètes on peut :

  • proposer une autre métaphore
  • modifier progressivement certains paramètres pour transformer notre représentation interne de la métaphore (ici le voyage) et ainsi l’expérience de la discussion.
  • mettre à jour ce que cache la métaphore, on obtient ainsi un effet de recadrage intéressant

Sur un plan plus linguistique, notre vocabulaire permet de mettre à jour les métaphores qui constituent notre carte du monde (un peu à l’image des prédicats VAKO qui révèlent nos régistres sensoriels privilégiés). En les mettant en évidence on peut faire « émerger » les métaphores opérantes du sujet (métaphores dont il n’est pas toujours conscient) et s’en servir pour opérer un changement.

Nous avons également dans nos cartons une technique de recadrage spatial qui nous a été présentée par Charles Faulkner lors de son passage à Bruxelles en juin 1999.

Voilà pour les trieurs par info. Pour les autres vous aurez le plaisir de retrouver d’autres praticiens que vous connaissez peut-être et d’autres dont vous ferez la connaissance. Vous aurez l’occasion de vivre des expériences intéressantes et de les partager.7 novembre 1999: expériences de référence

Regis Deberg nous a exposé comment il a vécu l’approche de David Gordon concernant ces expériences qui sont à la base de nos croyances. Un exposé bien structuré des exercices illustrant ses propos, des débats animés, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cet atelier une réussite.

1999

24 et 25 avril 99: Week-end atelier:
Langages du corps et techniques de l’esprit

la PNL à la rencontre de différentes approches corporelles

– PNL et aikido: à la rencontre de l’aikido, cet art martial est une fantastique métaphore de notre savoir-communiquer et de notre savoir-être; vous découvrirez au travers de quelques techniques simples ce que l’aikido peut apporter dans votre pratique de la PNL et dans votre quotidien
– PNL et kinésiologie, comment notre corps nous ‘parle’,
– PNL et méthode Feldenkrais: découvrir la conscience du mouvement, une exploration qui se marie à merveille avec la PNL.

L’atelier a rempli toutes ses promesses. Découverte d’un art martial non-violent au travers de quelques exercices très simples qui ont permis à chacun de découvrir avec son corps des concepts tels mise en deuxième position, accompagner-guider, s’ancrer dans le sol, dans ses bases, placer son attention dans son centre et accueillir l’autre sans jugement avant de développer une technique qui respecte l’autre.

Cet autre qui en aikido est celui qui attaque est un partenaire, un acteur qui ne subit pas la technique. En PNL , c’est le sujet, le client, le patient qui participe et découvre comment son ‘problème’ (l’attaque) se transforme dans le respect de son écologie.

La kinésiologie nous a permis de découvrir le testing musculaire et de voir en quoi il complète nos outils de décodage d’un état-problème. Ensuite, la découverte des autres techniques de la kinésiologie ont permis aux participants de se faire une idée sur la complémentarité kinésio-PNL.

La méthode Feldenkrais(tm) fut l’occasion de découvrir comment nous exécutons certains mouvements et comment nous pouvons développer de nouveaux choix.

Ce fut l’occasion d’établir une relation nouvelle relation avec notre corps sans vérité imposée de l’extérieure, dans la découverte et la curiosité, tout simplement.

14 mars 99:
Les méta-états (Meta States): modèle révolutionnaire ou stratégie commerciale?

Deuxième édition de cet atelier donné en juin 98
L’exposé est présenté par Christian Vanhenten à partir des travaux de Michaël T. Hall
Nous avons (re)découvert ce modèle fruit de la sémantique générale. Découverte du modèle, des moyens pour les détecter, les décomposer ou les installer. En fin de journée un travail pratique de décodage du méta-état d’estime de soi a été vécu avec de très intéressants feed-back de la part des participants.

17 janvier 99: Atelier pratique

Lors de chaque saison, un atelier est consacré à la pratique de techniques et d’exercices.Donner la possibilité de pratiquer des exercices connus ou moins bien connus, de tester des nouveaux modèles ou découvrir (ou redécouvrir) la richesse d’autres outils, tel est l’objectif de cet atelier.
Cette année nous travaillerons le processus de transformation essentielle développé par Tamara et Connirae Andreas et nous aborderons une technique de génération de ressources qui viendra enrichir la technique de transformation essentielle.

 

1998

22 novembre 98: Les mega-show aux promesses ilimitées vus par un PNListe

Vous avez tous déjà entendus parler de ces mega-show qui offrent de se découvrir de nouveaux possibles. Ces séminaires coûteux sont-ils efficaces, un PNListe viendra vous en parler et vous proposera de partager son expérience.

27 septembre 98:
La vision: une vue de l’esprit

La vision est le sens par lequel nous percevons un coucher de soleil; lisons un livre passionnant, sommes réchauffés par un sourire, par l’innocence du regard d’un enfant et bien plus encore.
De plus en plus de personnes ont des problèmes de vue. Et il semble couramment admis que ce phénomène est inéluctable.
Tout ceci n’est pas très prometteur sauf que ce n’est pas nécessairement vrai.
Des techniques existent qui permettent d’exercer nos yeux pour mieux voir et de travailler sur nos croyances qui nous empêchent de regarder.

25 juin 98:
Méta-état: modèle révolutionnaire ou stratégie commerciale ?

exposé présenté par Christian Vanhenten à partir des travaux de Michaël T. Hall

Le modèle des Meta-States (en français: méta-états) développé par Michael Hall est un modèle qui vient enrichir la PNL.
Appelé le troisième méta-domaine de la PNL, ce modèle a été qualifié par Wyatt Woodsmall dans les années 1994 comme « la contribution la plus significative à la PNL »
Lire l’article sur les méta-états