Technique de manipulation ?
Trop superficiel ?
Poudre aux yeux ?
Ces arguments vous les partagez avec d’autres. Sur les réponses à ces critiques je vous renvoie la lettre ouverte des formateurs PNL.
En ce qui me concerne je partage une partie de ces critiques lorsque l’on pratique une PNL de surface sans en comprendre les fondements et quand on oublie l’attitude qui la sous-tend.
Changer son état interne en augmentant la lumière de la représentation mentale que l’on a d’une situation peut être un procédé artificiel, non-naturel et assimilant notre esprit une mécanique qui réagit des thérapeute presse-bouton.
C’est absolument vrai … si l’on applique cela de cette manière, sans comprendre ce que cette opération sous-tend.
Nous sommes des êtres humains. Notre corps et notre esprit forme un système hautement inter- connecté, Si nous prenons conscience que nous agissons souvent par habitude – ce qui nous permet de ne pas devoir réfléchir chaque geste, chaque attitude, chaque information ce qui serait rapidement ingérable – nous pouvons observer que certaines manières de faire sont loin d’être optimales et sont parfois l’origine de bien des difficultés.
Cette prise de conscience peut nous transformer en explorateurs de notre propre expérience.
Curieux comme un enfant peut l’être nous pouvons découvrir de nouveaux chemins et créer nos propres expériences. Avez-vous déjà essayé de vous brosser les dents avec l’autre main ? Cette banale expérience peut s’avérer très instructive.
Dans cet état d’esprit explorer l’effet d’une modification d’une “sous-modalité visuelle” , terme PNL qui veut dire modifier l’image que l’on a d’une expérience, procède de la même logique: explorer comment ce serait si …
- je changeais de main pour beurrer mon pain,
- je mettais un peu de lumière dans la scène mentale que je me suis créée et qui représente mon patron que je rencontrerais à 14 heures pour demander une augmentation.
Si cela produit un effet intéressant, qui me satisfait, si j’en retire un apprentissage qui enrichit ma perception de la réalité, pourquoi m’en priver ? Si non, mettons cette expérience de côté, il y en a tant d’autres qui nous attendent.
La Méta-PNL défend l’idée que chacun peut questionner ses schémas répétitifs, les comportements qu’il veut changer et développer la flexibilité mentale nécessaire pour générer le changement souhaîté. Par quelle technique, par quelle modèle ?
Cela relève de la compétence de chacun.
Pourquoi se limiter aux techniques de la PNL si d’autres vous conviennent mieux ?
Comment les intégrer dans une pratique qui devient ainsi votre pratique.
À ce sujet découvrez la modélisation neuro-linguistique